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Le cinéma d’automne de Mademoiselle Bon Plan

par JulieBrando
Publié : Mis à jour :

Ça y est, l’automne est déjà bien avancé et on sent qu’on se rapproche de la période des fêtes de fin d’année que j’aime tant. Je vous propose dans cet article l’annonce de plusieurs événements sympathiques autour du cinéma, ainsi que la critique (un peu en retard malheureusement, j’en suis désolée) de quelques films sortis sur les écrans il y a plusieurs semaines déjà…

Côté salles obscures, il est effectivement temps de renouer avec de vieilles connaissances. Au programme, le retour d’un éternel enfant et la plus célèbre des célibataires revient en cloque.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé - DR Nicolas Diolez 2015

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Le Paris Cocktail Festival fait son cinéma

affiche-paris-cocktail-festival-2016Dans le cadre de sa 5e édition, le Paris Cocktail Festival innove en programmant un cycle de 7 projections cinéma en vost intitulé « Ciné Cocktail Club » au Club de l’Étoile, du 25 au 27 novembre. Conférences et animations accompagneront chaque projection.

Programmation ON : 2 séances avec conférence sur le cocktail au cinéma animée par François Monti et apéritif dinatoire avec dégustation de cocktails

  • Cocktail de Roger Donaldson (1988) – Vendredi 25 novembre à 20h
  • Casino Royale de Martin Campbell (2006) – Samedi 26 novembre à 20h

Infos et réservations sur le site de l’évènement

Programmation OFF : 5 séances avec animations

  • Le Parrain 2 de Francis Ford Coppola (1974) – Samedi 26 novembre à 13h
  • La Mort aux trousses d’Alfred Hitchcock (1959) – Samedi 26 novembre à 17h30
  • The Big Lebowski des frères Cohen (1998) – Dimanche 27 novembre à 13h30
  • Diamants sur canapé de Blake Edwards (1961) – Dimanche 27 novembre à 16h30
  • Gatsby le Magnifique de Jack Clayton (1974) – Dimanche 27 novembre à 18h30

Infos et réservations sur le site du Club de l’Etoile

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Paris Cocktail Festival fait son cinéma

Club de l’Étoile
14, rue Troyon 75017 Paris

du 25 au 27 novembre 2016
tarifs : 9 € / 7 € en ligne

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Cycle de cinéma américain des années 1930 au Musée d’Orsay

En complément de l’exposition La Peinture américaine des années 1930 (programmée au musée de l’Orangerie jusqu’au 30 janvier), le musée d’Orsay propose un cycle de cinéma américain des années 1930.

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Du 25 novembre au 17 décembre, neufs films représentant probablement la décennie la plus libre et novatrice du cinéma américain se succéderont à l’auditorium du musée d’Orsay. On pourra ainsi voir ou revoir, entres autres, The Struggle de David W. Griffith, 1931, Ceux de la zone (Man’s Castle) de Frank Borzage, 1933, La joyeuse suicidée (Nothing Sacred) de William Wellman, 1937 ou encore Les raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford, 1939.

Cycle de cinéma américain des années 1930
du 25 novembre au 17 décembre 2016

Musée d'Orsay
1 Rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris

auditorium / niveau – 2 
Entrée réservée Porte C

prix : 6 € / 4,50 €

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Tim Burton, un enfant bien particulier

(critique par Julie Brando)

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Nul ne peut contester le talent et le caractère iconique de Tim Burton. Un réalisateur singulier, respecté, dont l’univers, reconnaissable entre tous, compte de nombreux admirateurs. Il est le papa d’Edouard, de Jack Skellington, a donné toute sa légitimité à la marginalité et s’est forgé une réputation de génie enfantin. Un créateur qui voit la beauté dans le laid, trouve la lumière dans la noirceur, se détourne de la simplicité et de la normalité pour en faire émerger une autre vision du monde.

Tim Burton, un nom, une marque, une légende mais qui depuis quelques années peine à renouer avec le caractère enchanteur de ses débuts. Mais Tim Burton ne baisse pas les bras.

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Ce cinéma-là, il est le seul à savoir le faire, bien des usurpateurs ont tenté le style Burton, mais en vain. Certes, son cinéma ne rentre pas en adéquation avec les préoccupations actuelles.

On entre chez Tim, comme on ouvre une malle à souvenirs. Tout y est si familier, on y sent cette vieille odeur d’autrefois. Les sons, les couleurs, les mouvements, les visages reviennent vous frapper de plein fouet, comme une vieille ritournelle, que l’on connait par coeur et que l’on fredonne gaiement.

Aujourd’hui, l’enfant le plus particulier qui soit, nous conte l’histoire de ses camarades… Et à cette occasion il est venu nous saluer dans la capitale ! Et c’est avec enthousiasme qu’il est venu présenté son nouveau né. Miss Peregrine et les enfants particuliers aurait pu être écrit par Tim Burton lui-même tant les symboles, l’univers, les personnages, les thématiques correspondent à s’y méprendre au monde de Mister Tim.

Une école pour enfants étranges perdus entre deux espaces temps, bloqués loin du regard du commun des mortels. Des camarades de jeux imaginaires qui nous font penser aux personnages créés par le réalisateur dans son recueil de poèmes La triste fin du petit enfant huître.

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Même si on est loin du caractère onirique et enchanteur des premiers Tim Burton , Miss Peregrine lui redonne  un second souffle presque salvateur. On se promène dans cette fable, comme dans une oeuvre d’antan, qui sent bon l’ère burtonnienne à la sauce Beetlejuice, Edouard ou autre Mr Jack. Il n’est plus très loin le grand Tim. Il suffit d’un rien pour nous embarquer de nouveau dans sa bulle.

Le film, maladroit par moment, souffre de temps à autre d’un manque de rythme. On sentirait presque la lassitude du cinéaste à tenter de retrouver sa place dans le cinéma d’aujourd’hui, dopé à la sauce Marvel et autres super héros ultra  » blockbusterisés ». Il  suffirait de presque rien pour qu’il fasse de son cinéma, un ensemble singulier que seuls certains cinéastes , aux oeuvres faites de colles et de papiers parviennent à imposer. Si Wes Anderson y parvient, Tim Burton peut le faire.

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Miss Peregrine et ses enfants particuliers arrivent toutefois à nous toucher grâce au regard bienveillant que porte sur eux le plus illustre des marginaux.  C’est agréable, fantaisiste et familier. c’est Tim Burton…

Miss Peregrine et les enfants particuliers, de Tim Burton
avec Eva Green, Samuel L.Jackson

Actuellement en salles dans quelques cinémas encore

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Bridget Jones, 2 hommes et 1 bébé

(critique par Julie Brando)

bridget-joness-baby-lgElle est de retour ! La plus célèbre des célibataires, nous fait le grand honneur de revenir après 12 ans d’absence. On avait presque oublié le nom de son actrice principale Renée Zellweger, qui nous revient en pleine forme, après une longue et périlleuse traversée du désert.

Sa transformation physique a interloqué bien des fans qui se retrouvent face à une Bridget mince et bien dans ses baskets. Mais comme l’explique la réalisatrice du film, à 40 ans Bridget a enfin trouvé le moyen de dire adieu à ses formes, sans pour autant abandonner ses frasques et gaffes en tout genre.

Car Bridget, sur ce point, n’ a pas bougé d’un iota. De ses chutes mémorables aux situations romanesques dignes d’un roman de Jane Austen, Bridget court toujours après Mr Darcy. Mais entre deux disputes, elle se dégote un coup d’un soir et tombe en cloque.

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Et voilà Bridget dans l’engrenage du trio amoureux, pimenté par la problématique suivante: Qui est le père du bébé? Le sérieux et orgueilleux Monsieur Darcy ( toujours excellent Colin Firth) ou le ténébreux et jovial Jack (hilarant Patrick Dempsey).

La belle se trouve au milieu d’une bataille romanesque où deux preux chevaliers se disputent ses faveurs. Tout ceci nous ramène à la belle époque du duel Darcy/ Cleaver, où l’on déplore l’absence au générique du plus british des acteurs, Hugh Grant.

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Mais ce troisième opus bénéficie en plus du charme et de l’humour décapant du premier volet, de son énergie grâce à la présence derrière la caméra de Sharon Maguire (la réalisatrice du premier film). Et cerise sur le gâteau, il ne s’agit pas d’une adaptation du dernier livre, où veuve, Bridget devient une mère célibataire courant derrière les petits jeunes. Il s’agit ici d’un scénario original, qui colle davantage à l’esprit des premiers films.

Une Bridget cougar aurait déçu une horde de fans pro Darcy. Il faut le reconnaître, on rit de bon coeur et on se laisse plus que jamais charmer par cette comédie « so british » dont seuls nos amis d’outre Manche ont le secret. Ce n’est pas du très grand cinéma mais un très grand Bridget Jones et c’est déjà pas mal !

Bridget Jones Baby, de Sharon Maguire
avec Renée Zellweger, Colin Firth, Patrick Dempsey 

Actuellement en salles dans quelques cinémas encore

 

article écrit par Julie Brando et Melle Bon Plan

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4 commentaires

Aline 16 septembre 2018 - 3 h 49 min

J’adore le cinéma aussi et je trouve super qu’on organise des événements de ce genre. Je trouve qu’ils permettent aux plus jeunes générations de découvrir les films cultes. Bonne journée !

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Melle Bon Plan 16 septembre 2018 - 11 h 08 min

@Aline Je suis 100% d’accord avec toi, j’adore les films cultes aussi !!! :)

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Aline 29 octobre 2018 - 6 h 28 min

Quels sont tes films cultes favoris ?

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Melle Bon Plan 29 octobre 2018 - 8 h 22 min

@Aline Oulala difficile question, j’en ai beaucoup… Mais je pourrais t’en citer juste qq uns : Willow ; Sur mes Lèvres ; Mémories of Murder (j’aime beaucoup le cinéma coréen) ; Working Girl ; Out of Africa …

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