La Haute-Marne est un département de la nouvelle région Grand Est et elle est située entre la Champagne, la Lorraine et la Bourgogne (rien que ça !). Nous avions déjà un peu exploré ce territoire avec le photographe préféré il y a 2 ans, en découvrant la cité de Langres et ses alentours. Cette année nous y sommes retournés pour visiter le tout nouveau Parc national de forêts (créé officiellement en novembre 2019) qui se situe, pour la partie haut-marnaise, dans le sud-ouest du département.
Le Parc prend place au coeur des départements de Haute-Marne mais aussi de la Côte-d’Or en Bourgogne et s’étend donc sur 2 régions. Ce territoire avec ses vastes massifs forestiers de feuillues de plaine a été choisi récemment pour devenir le 11ème parc national de France. C’est d’ailleurs le plus grand parc national en territoire métropolitain avec ses 241 089 hectares repartis sur 71 communes en Côte-d’Or et 56 communes en Haute-Marne !
Ce territoire rural (la Haute-Marne est un des départements les plus verts de France) est évidemment riche de nature et avec peu d’habitants. C’est une terre de tradition avec un aspect reculé mais une identité très forte où les activités économiques sont étroitement liées aux ressources locales comme nous avons pu le découvrir au travers des quelques visites dont je vous parle justement ci-dessous.
Le Bon Plan du tourisme en Haute-Marne : le Pass’Tourisme 52, un chéquier à faire tamponner lors de votre 1ère visite en Haute-Marne et qui permet ensuite de bénéficier d’avantages et de réductions (il est disponible gratuitement dans les sites partenaires, les hébergements, les offices de tourisme et la Maison Départementale du Tourisme de Haute-Marne).
Sommaire
A visiter dans le Parc national de forêts, Haute-Marne
Lors de notre séjour de 3 jours nous avons fait un petit road trip en voiture dans ce parc et nous avons donc pu en découvrir les spécificités et les attraits touristiques. Je vous propose d’ailleurs ci-dessous une petite carte avec nos différentes étapes et notre itinéraire pour que vous puissiez facilement repérer les différents lieux que nous avons visités et testés.
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Le Moulin de la Fleuristerie
Ce lieu abrite le dernier centre en France de fabrication d’accessoires pour la Haute Couture et la décoration. Il possède depuis 2008 le Label « Entreprise du Patrimoine Vivant » pour ses savoirs faire uniques et pour ses produits, car c’est une très belle vitrine de la richesse des métiers d’art français. Les premières traces écrites à propos du Moulin remontent à 1264. Ensuite, on sait que jusqu’en 1898 on produit encore de la farine dans le moulin et ce jusqu’à la 1ère délocalisation énergétique. Après cela, l’industrie de la fleur artificielle étant très florissante au début du XXe siècle, un atelier s’installe dans l’ancien moulin. A partir de 1903 on y fabrique donc des pièces détachées de fleurs.
Petit à petit, avec la mise en place de la production industrielle de ce genre d’accessoires, l’atelier périclite. Il est repris en 1994 par les Geoffroy, un couple charmant, et ouvre au public en 1997. Aujourd’hui la manufacture travaille uniquement sur demande de créateurs, sur les outils ancestraux de ce métier (les machines de la fin du XIXème siècle servent toujours), qui a presque disparu. Ils sont les seuls en France à faire encore manuellement les cœurs de fleurs pistils, pétales, feuilles et fruits artificiels pour les créateurs de mode.
De nos jours on peut pénétrer dans ce patrimoine industriel vivant et découvrir l’univers de ce lieu hors du commun et qui est le reflet d’un savoir-faire rare. Des visites guidées sont organisées principalement en été mais aussi le reste de l’année sur demande. Et puis on termine la visite par l’espace exposition-magasin où l’on peut repartir avec des souvenirs « made in Moulin de la Fleuristerie ».
Pour agrandir un peu leur activité, depuis 2007 les maîtres des lieux louent également un grande salle du Moulin qui accueille mariages et autres évènement dans l’ancienne halle à charbon. Le lieu propose également 3 gîtes et chambres d’hôtes pour les touristes (jusqu’à 14 personnes) et fabrique sa propre production d’électricité à 110 volts avec sa roue à aubes (dont une partie est même revendue à EDF). Enfin on a testé la Moulineautherapie avec le photographe préféré et on a bien aimé faire des câlins aux poutres du Moulin (voir la photo ci-dessous si vous voulez vous marrer un coup !) !
2 Chemin de la Fleuristerie, 52120 Orges
Visites guidées en juillet et en août et le reste de l’année sur demande
Tarifs : 8 € / 4 € pour les enfants de 6 à 12 ans / gratuit pour les – 6 ans
Pass’Tourisme 52 : une entrée à 7 € au lieu de 8 € pour les adultes
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Visite de Chateauvillain
Cette ancienne ville fortifiée au label « Petites Cités de Caractères » mérite vraiment le détour et un petit stop pour ses nombreux vestiges médiévaux. Son histoire est inscrite dans ses enceintes datant des XIIème et XIVème siècles, encerclant la cité avec ses 60 tours (quand même !) et ses mâchicoulis. La petite ville, blottie dans une courbe de la rivière Aujon, ne manque pas de charme et une petite balade au gré de ses ruelles labyrinthiques est forte agréable.
Vous pourrez également voir quelques panneaux aux slogans rigolos dans la ville et également un peu de street art si vous êtes attentifs ! Enfin côté histoire, sachez que Chateauvillain fut aussi un lieu de villégiature pour Simone de Beauvoir durant son adolescence et elle en parle d’ailleurs dans «Mémoire d’une jeune fille rangée».
Lors de votre visite n’hésitez pas également à aller vous promener dans le Parc aux daims. Au coeur de cet espace de 272 hectares, une centaine de daims évoluent en liberté depuis leur arrivée en France au XVIIIème siècle, suite à un don d’une reine japonaise (d’après ce qu’on m’a raconté). Le parc fut construit en 1655 par François-Marie, fils du Duc de Vitry, Nicolas de l’Hôpital, et seigneur de Châteauvillain pour y abriter son terrain de chasse. On pénètre dans le parc par la Porte Madame, une des trois portes de la ville au moyen-âge (l’entrée dans le parc aux daims est gratuite mais n’hésitez pas à vous renseigner sur les horaires d’ouverture du parc avant de vous y rendre).
A voir également : la Tour de l’Auditoire (dans laquelle il y a encore aujourd’hui des expositions temporaires), l’ancien château de Simon de Broye datant de la fin du XIIème siècle (qui était au départ un Donjon octogonal), il ne fut pas détruit à la Révolution mais démonté par les habitants des environs au XIXème siècle ; le lavoir à parquet flottant ; le pigeonnier présent dans l’Encyclopédie de Diderot et décrit comme l’un des plus grands de France à l’époque avec 3000 boulins et 12 000 pigeons.
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Musée et site archéologique de Faverolles
Si vous suivez ce blog depuis un petit moment vous savez à quel point je suis sensible (euphémisme) aux sujets archéologiques. Donc évidemment, si lors d’un séjour je peux découvrir un site ou un musée autour de cette thématique, je suis souvent comblée ! Quelle ne fut pas ma joie du coup de découvrir l’existence du mausolée de Faverolles, dont je n’avais malheureusement (honte à moi) jamais entendu parler. Ce mausolée gallo-romain, qui date de 50 après JC., a été découvert en 1980 en cherchant la voie romaine. Il y a d’ailleurs toujours un archéologue qui travaille sur le site aujourd’hui. Il mesurait vraisemblablement 25 mètres de hauteur et 7 mètres de largeur, ce qui en fait le plus grand mausolée connu du nord de la France.
Il fut certainement construit pour un Lingon (du nom des Lingons, la population locale à l’époque celtique) de haut rang, en bordure de son domaine rural. La décoration de son mausolée à trois niveaux d’ordre corinthien était extrêmement riche avec des masques de théâtre au 2ème étage et un dernier étage en Tholos (partie circulaire). Ce tombeau était ostensiblement positionné de façon dominante par rapport à la voie romaine qui allait de Langres à la vallée de la Blaise, afin de montrer à tous la position sociale importante de ce personnage.
Il fut malheureusement détruit au Moyen Age et un certain nombre de ses pierres de grand appareil ont servi de remplois dans des constructions plus tardives. Cependant, le site archéologique a livré suffisamment de fragments pour pouvoir en faire une restitution en élévation assez proche de son aspect antique. Le petit musée qui présente une partie des fouilles et une grande maquette reconstituant l’édifice, est géré par une association de passionnés, SEGUSIA. C’est l’occasion de découvrir une partie des vestiges de la sculpture funéraire de l’édifice.
Vous pouvez également compléter votre visite du musée par une petite balade pédestre d’une grosse heure environ, le long des 2km de sentier de découverte autour du site lui même au coeur de la forêt. Ce sentier permet d’appréhender les vestiges du tombeau dans leur environnement archéologique et géologique. En plus on retrouve tout au long du parcours des panneaux explicatifs qui permettent d’en savoir un peu plus. Et puis c’est aussi l’occasion de faire une petite balade sympathique en forêt s’il ne pleut pas des cordes, comme nous ce jour-là malheureusement…
Musée du Mausolée de Faverolles
ouvert entre juin et septembre
Tarifs : 3,50 € / 3 € / gratuit pour les – 16 ans
Pass’Tourisme 52 : une entrée gratuite pour une entrée payante
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Site archéologique de Faverolles
accès libre et gratuit 24h/24
Animations SEGUSIA avec les enfants sur le site du mausolée tous les mercredis en juillet et en août (tarif 4 €)
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L’Abbaye d’Auberive
Je n’y suis pas allée cette fois-ci mais nous avions visité cette abbaye cistercienne avec le photographe préféré lors de notre séjour à Langres et elle se situe elle aussi dans le Parc national de forêts. Pour en savoir plus n’hésitez pas à aller voir le paragraphe où je parle de ce lieu dans mon article sur Langres.
Abbaye d’Auberive
1 place de l’Abbaye 52160 Auberive
Découverte de produits locaux de Haute-Marne
Un des points forts de la région est certainement sa belle palette de produits locaux gourmands à découvrir. Et vous savez évidemment que c’est un sujet que j’apprécie tout particulièrement ! Les bons produits ne manquent pas en effet en Haute-Marne et suivant la période de l’année où vous y allez, vous pourrez découvrir différentes choses. Pour notre part, nous y étions durant la période de la truffe, malheureusement 2020 ne fut pas une très bonne année pour ce champignon qui pousse naturellement dans les terrains calcaires des pays de Langres, Chaumont, Joinville… Tant pis, ça nous donnera une bonne occasion pour revenir !
Lors de notre séjour nous avons aussi découvert l’Idéal chaumontais (photo ci-dessous), un gâteau qui est visiblement une des spécialités de la ville de Chaumont (où nous ne sommes d’ailleurs jamais allés).
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La Brasserie de Vauclair
La Brasserie de Vauclair existe depuis 2000 et elle compte parmi la première vague de renaissance des brasseries artisanales en France ! C’est aussi la plus importante brasserie en Haute-Marne, qui compte 6 brasseries en tout aujourd’hui dans le département. Elle est installée dans l’ancienne grange du prieuré de Vauclair (aujourd’hui disparu) de l’ordre du Val des Choues, au cœur de la Forêt d’Arc-en-Barrois.
Côté nouveauté nous avons appris lors de notre passage là-bas qu’elle va bientôt se lancer également dans la production de whisky (en 2021 probablement). En effet, pour la production de sa bière la Brasserie utilise de l’eau de source très pure, qui était captée dès le XVIème siècle par le prieuré de Vauclair. C’était une des raisons de l’implantation du monastère sur ce site et ce fut également un des attraits pour y installer la Brasserie. Et cette eau de source permettra également de faire un whisky de qualité car c’est un des ingrédients indispensables de cet alcool (pour en savoir plus vous pouvez aller voir mon article sur l’Ecosse).
Pour une brasserie artisanale, elle a une importante production puisqu’elle brasse environ 4000 hecto litres par an. Là-dessus, 75% des ventes de la brasserie se font en bouteilles (surtout en 75cl) et 25% seulement de fûts, ce qui est assez inhabituel pour une brasserie d’après ce qu’on a cru comprendre.
Lors de notre passage, nous avons eu la chance de faire une visite guidée complète de la brasserie avec le maître des lieux (et également maître-brasseur) Anthony. Nous avons ainsi eu en prime un petit cours sur le processus de fabrication de la bière, qui nous a passionné et durant lequel nous avons découvert les 4 grandes étapes de fabrication de la bière d’ici, la Choue (en patois, « choué » désigne une chouette, d’où le logo de la Brasserie) !
Petit truc à retenir, voici les 4 ingrédients principaux de la bière : l’eau ; la levure ; l’orge ; le houblon. Nous avons également appris que la différence de couleurs des bières vient du type de malt qui est utilisé pour le brassage et de sa torréfaction. La Brasserie de Vauclair travaille avec 10 sortes de malts différents et produit des bières de fermentation haute. Autre info rigolote, le houblon (ingrédient super important d’une bière), fait partie de la famille du cannabis et ses fleurs se récoltent en automne. La brasserie a besoin d’environ 600kg de houblons par an pour la fabrication de ses bières ! Enfin, la Brasserie fait également sa propre culture de levure car c’est vraiment cela qui donne sa signature à la bière.
Ce qui est marrant c’est qu’en Haute-Marne vous verrez de la Choue à toutes les tables ou presque, c’est vraiment la bière emblématique du département ! Il en existe 8 variétés différentes (Blanche ; Blonde ; Rousse ; Brune, Triple ; Spéciale ; Saison ; de Noël) dont 3 recettes sont des éditions limitées qui sont produites en fonction des saisons.
Le petit geste écolo qui fait plaisir : la drêche de malt (résidus du brassage des céréales) est donnée gratuitement par la Brasserie aux agriculteurs du coin qui la réutilisent pour divers attributions.
52210 Giey-sur-Aujon
Visites guidées sur rdv
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Le Muid Montsaugeonnais, cave vinicole
Cette cave située entre Champagne et Bourgogne, au coeur du vignoble du Montsaugeonnais, perpétue la tradition vinicole de la région en produisant et en vendant des vins du Pays de la Haute-Marne. En effet, il y a un passé viticole très important dans le coin qui a été relancé en 1988, après avoir un peu disparu. Pour information (et parce que je me suis posée la question), le nom « Mui » ou « Muid » est celui du nom d’un gros fut ou tonneau qui était utilisé anciennement pour contenir du vin. Aujourd’hui, le domaine emploi 4 salariés, cultive la vigne (mi-haute sur un sol argilo-calcaire) sur 4 sites pour un total de 14 hectares et produit environ 120 000 bouteilles par an, qui se vendent uniquement en direct au caveau ou en livraison.
Côté cépages, ici on a principalement du Chardonnay pour les vins blancs et du Pinot noir pour les vins rouges (comme en Bourgogne vous noterez !) et un peu d’Auxerrois également. Le domaine produit d’ailleurs autant de vin rouge que de vin blanc et point important à noter également, il est dans sa première année de conversion en bio !
Comme c’est un raisin rouge à jus blanc qui est utilisé pour faire les vins rouges, une macération des raisins est indispensable. L’élevage en fût de chêne est fait seulement pour le Pinot noir et le Chardonnay et les vins du vignoble ont été plusieurs fois médaillés aux concours et sélectionnés par les guides Hachette des Vins.
A goûter / et à ramener : le ratafia maison (10 € la bouteille) ; le Chardonnay élevé en fût 2018 (8,90 € la bouteille) ; le vin mousseux méthode traditionnel blanc de blanc ou blanc de noir (8,20 € la bouteille) ; le jus de raisins de la récolte (3,20 € le litre).
23, avenue de Bourgogne 52 190 Vaux-sous-Aubigny
caveau ouvert les mercredis, vendredis et samedis
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La Fromagerie Germain
Cette fromagerie familiale, qui existe depuis 1921, travaille avec 25 producteurs de lait de la région et elle est spécialisée dans la fabrication des fromages locaux AOP, l’Epoisses et le Langres. Il y a 3 fournisseurs pour le fromage Langres et 4 fournisseurs pour l’Epoisses, ce qui fait assez peu finalement. La tradition du Langres et de l’Epoisses remonte à des écrits datant du XVIIIème siècle.
Le Langres est vraiment un fromage iconique de la Haute-Marne et nous l’avions d’ailleurs découvert avec plaisir lors de notre séjour à Langres il y a deux ans. C’est un fromage à pâte molle et à croûte lavée élaboré à partir de lait de vache, avec un peu de colorant naturel qui lui donne sa couleur et avec sa caractéristique cuvette sur le dessus (dont les légendes sur l’origine sont assez variées). Son cousin bourguignon, l’Epoisses, est le même type de fromage, mais avec un affinage plus long, ce qui donne un produit plus mou. Il est également toujours affiné au marc de Bourgogne.
Bien entendu, la fromagerie, qui emploie environ 70 personnes, propose également de nombreux autres fromages (comme le Triple crème qui a une pâte lactique non lavée 75% de matière grasse ou encore le Roussin qui est affiné très lentement au Chablis) et produits locaux dans sa boutique. Enfin la fromagerie possède également un parcours pédagogique (accessible gratuitement) avec un couloir de visite et une vidéo, qui permet d’en apprendre plus sur l’histoire de la fromagerie mais aussi sur la fabrication des différents fromages locaux. Et puis, petit plus, le lieu propose aussi un bar à fromage où l’on peut déguster des fromages Germain directement sur place.
ZAE Champ Miolin Vaux-sous-Aubigny – 52190 Le Montsaugeonnais
Assiette dégustation découverte de fromages à 4,50 €
Mes bonnes adresses dans le Parc national de forêts, Haute-Marne
Comme à mon habitude, vous retrouverez ci-dessous ma sélection de bonnes adresses dans le Parc national de forêt en Haute-Marne (hébergements et restaurants) que nous avons eu l’occasion de tester lors de notre séjour avec le photographe préféré. Ces adresses proposent souvent de découvrir justement les produits locaux dont je vous ai parlé dans le chapitre précédent.
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Simone, camp d’entraînement artistique
J’ai vraiment eu un gros coup de coeur pour ce lieu « hybride » extraordinaire installé à Chateauvillain (dont je vous ai parlé plus haut) sur l’ancien site Le Chameau (usine qui fabriquait des bottes jusqu’en 2010), racheté ensuite par la communauté de communes de Chateauvillain. Il y a aujourd’hui plusieurs entreprises logées sur le site, dont Simone qui a obtenu le Label « Fabrique de territoire ». Simone est un tiers lieu qui existe depuis 2015. C’est un camp d’entraînement artistique qui mélange pratiques artistiques, compagnie de théâtre, café associatif, marchés avec vente de produits locaux, dépôts de paniers bio, permanence d’accompagnement numérique (gratuit), cours de yoga, brunch, ateliers, résidences d’artistes…
Bref, un lieu de vie multiple au concept novateur et aux ondes super positives ! J’aurais pu rester des heures là-bas à parler avec les belles âmes qui font vibrer ce lieu avec leurs motivations et leurs grandes idées pour faire un monde meilleur (oui je suis enthousiaste ! ) Donc conclusion, si vous passez dans le coin, arrêtez-vous prendre un café là-bas, vous ne le regretterez pas ! En plus il suffit de jeter un œil à leur site internet pour voir ce qu’il s’y passe et il s’y passe toujours quelque chose, car leur programmation est foisonnante. En plus du côté du café associatif et des brunchs (un samedi par mois de 11h à 15h) c’est vraiment l’occasion de se régaler car la cuisine qui est proposée sur place est vraiment très bonne !
Site le Chameau
4 Route de Châtillon 52120 Châteauvillain
le café associatif est ouvert les jours d’événements, et de 14h à 18h du mardi au samedi et de 10h à 18h le jeudi !
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L’Hôtel le Vauxois & Restaurant Aux Trois Provinces à Vaux-sous-Aubigny
Cet hôtel 2 étoiles rénové récemment se situe dans le village de Vaux-sous-Aubigny (c’est aussi là que se trouvent la fromagerie et la cave viticole dont je vous ai parlé dans le chapitre précédent). Il possède 9 chambres (nous étions dans la numéro 14) installées dans une ancienne demeure du XVIIème siècle. Si vous y séjournez, vous verrez certainement la mascotte de l’hôtel, un chat câlin particulièrement mignon. Ce fut plutôt une bonne surprise pour un hôtel 2 étoiles, car le bâtiment ne manque pas de charme, l’accueil est très sympathique et les prix raisonnables. Une bonne option pour un stop dans la région donc !
N’hésitez pas également à aller vous promener aux alentours de l’hôtel, il y a un petit chemin à côté du cours d’eau Le Badin qui permet de faire une petite balade pédestre bien agréable sans trop s’éloigner.
Et à quelques pas du Vauxois on retrouve le restaurant Aux Trois Provinces, tenu par les mêmes propriétaires que l’hôtel. Derrière les fourneaux, le chef André Jacoulot propose une cuisine de traditions qui met en valeur les produits locaux et de saison dans un cadre intimiste et charmant. La proximité avec l’hôtel le rend évidemment très très pratique si vous logez là-bas car on peut y aller à pied et en profiter pour goûter sans limite (enfin en restant raisonnable évidemment) les vins locaux ! Ils servent notamment au restaurant les vins de la cave Muid dont je vous parlais dans le chapitre précédent.
A gouter : pâté en croûte de volaille ; filet de maquereaux au vin blanc ; cassoulet de la mer, sauce Langres ; joues de porc fondantes façon potée ; fromages locaux.
Hôtel le Vauxois & restaurant Aux Trois Provinces
6 Rue de l’Église, 52190 Vaux-sous-Aubigny
Parking et garage gratuit
Prix de l’hôtel : chambre pour 2 personnes à partir de 85€ / Réservation par Booking
Prix du restaurant : menu à 25 € avec entrée + plat + dessert
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Chambre et table d’hôtes La Cressonnière
Cette maison d’hôtes est celle d’un couple adorable, Dominique et Dany. Je suis une grande fan de chambres d’hôtes quand je voyage et j’ai toujours privilégié ce mode d’hébergement lors de mes pérégrinations car je trouve que c’est souvent beaucoup plus chaleureux et c’est parfois l’occasion de très belles rencontres, comme ce fut le cas cette fois-ci. Cet hébergement est parfait si vous cherchez un séjour dans un esprit nature et confort. Il possède un immense jardin de 15 hectares, avec des arbres fruitiers, des animaux (poules, pigeons, paons, canards coureurs indiens, chevaux de trait), un petit étang… Si vous venez en famille, vos enfants auront de quoi faire !
Le lieu possède deux très jolies chambres avec salles d’eau, salle de bains et WC privatifs et nous étions personnellement dans une chambre sur 2 étages pour 2 personnes. Pour information, si vous venez avec vos enfants, Dominique et Fany ont également une autre petite chambre séparée pour les enfants avec des lits simples.
L’établissement fait aussi table d’hôtes avec possibilité de manger avec les maîtres de maison le soir en demi-pension. Nous avons également découvert à cette occasion du Champagne de Haute-Marne car il y a quelques villages (dont Rizaucourt) dans le nord du département qui se situent sur l’aire de production de cet alcool festif. Dominique cuisine très bien et les portions sont plus que généreuses. Enfin, ce fut l’occasion pour nous d’en apprendre un peu plus sur nos hôtes mais aussi de faire connaissance avec un couple de belges, des habitués de la maison visiblement. Un diner vraiment très sympathique !
La maison accueille aussi dans une roulotte (à moindre frais), les pèlerins de passage qui suivent la Via Francigena, qui retrace l’itinéraire du pèlerinage de Canterbury à Rome de l’Archevêque Sigéric vers l’an 990.
Le petit plus très agréable : l’espace spa avec jacuzzi et sauna pour se détendre en rentrant à la chambre d’hôtes où nous avons passé un très bon moment.
Chambre et table d’hôte La Cressonnière
4 épis aux Gites de France
21, rue de la Cressonnière, 52210 Leffonds
Tarifs : à partir de 70 € en chambre double / repas 25 € par personne
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Merci infiniment à Marine et à la maison départementale du Tourisme de la Haute-Marne pour cet accueil gourmand dans le Parc national de forêts et à tous les intervenants qui nous ont accueillis très chaleureusement et qui ont partagé avec nous leur passion.
J’espère qu’avec tout ça je vous aurai donné envie de découvrir la Haute-Marne et le Parc national de forêt et si vous avez, vous aussi, vos bonnes adresses et vos conseils pour cette destination, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires ci-dessous !
Crédits photos : Nicolas Diolez Photos non libres de droits, autorisation du photographe obligatoire avant toute utilisation
11 commentaires
Merci pur ce superbe article qui présente très bien les richesses du territoire :-) :-)
Mes parents sont originaire d’Auberive et je pense que même eux ne connaissent pas tout ce que vous avez présentés… En tout cas moi non
Merci
Candy
@Candy Merci pour votre gentil message qui me touche beaucoup :) si j’ai même fait découvrir des choses à des locaux je suis d’autant plus flattée !
En tout cas j’espère pouvoir revenir pour en découvrir plus ;)
bonjour bravo pour ce joli reportage sur le parc
les photos sont vraiment belles et bien cadrees
quelle appareil photo utilisez vous ? merci de votre réponse
@Barbier Merci pour votre gentil message et pour ce compliment ! C’est mon compagnon Nicolas Diolez qui prend les photo et il utilise un Canon. Certaines photo sont aussi de moi et j’utilise pour ma part un hybride, le X-T30 de Fujifilm !
Bonsoir, Gazelle !!
Très jolie balade, qui donne envie d’y être.
Des adresses à retenir en tous cas !
Bises.
Merci @Christophe ;)
merci beaucoup pour ce magnifique reportage sur la Haute Marne.
au plaisir de se revoir. Amicalement. Nadine (Simone) Châteauvillain.
@Nadine Merci encore pour ces bons moments passés ensemble et pour votre accueil très chaleureux !
Bravo pour ce joli reportage sur la Haute Marne. Nous gardons un très bon souvenir de votre passage à la cressonnière.
Amicalement .Dany et Dominique Bégny .Chambre d’hôtes la cressonnière .Leffonds .
@Dominique Merci à vous pour votre chaleureux accueil ! Nous gardons aussi un très bon souvenir de notre passage dans votre chambre d’hôtes ! :)
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